"Les espaces urbains sont saturés et le temps de l’expérience remplis. Laissent-ils subsister de quelconques zones d’indécision, de vacance ? Vus du dessus, quelques espaces interstitiels, friches ou autres « délaissés » ajourent encore de quelques ‘taches blanches’ le coloriage de la carte. Vus d’en bas, ou de l’intérieur, ces îlots d’échangeur, ces talus arborés (paysagés pour certains) ces espaces peu, voire pas accessibles, réservent effectivement quelques poches d’invisibilité, de silence ou d’aventure dans le maillage étroit du tissu périurbain. Iles désertes idéales, ces cachettes invitent des fréquentations pirates, des usages discrets ou des rêveries clandestines à venir perturber quelques peu nos rapports de plus en plus étroits et balisés au territoire.
Randonnées sur le territoire périurbain ; film d’une horde d’individus, à la trajectoire erratique ; là où passent nos barbares, l’herbe pousse…"
Mylène benoit + Mathieu Bouvier
L’herbe sur un paysage interstitiel.
Une guérilla des coquelicots pour faire fleurir les friches de Paris
1 commentaire:
Merci pour la citation !
Bravo pour vos actions de guerilla urbaine, chromatique, florale et interstielle !
Mathieu Bouvier
http://mathieu.mathieu.free.fr
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