Association : L'ASSOC'TOMATE. No de parution : 20070012 Département (Région) : Paris (Île-de-France) Déclaration à la préfecture de police. L’ASSOC’TOMATE. Objet : confronter nos différents regards sur le paysage et les paysages ; montrer notre vision personnelle au sein d’un système humain complexe, allant parfois jusqu’à agir physiquement sur un lieu pour mettre en avant travers et beauté du monde qui nous entoure.

le collectif

samedi 25 octobre 2008

la petite roquette paris 11_en cours

le jardin de la petite roquette, squat du 11è
un jardin du quotidien
un jardin de mémoire
entouré des murs de l'ancienne prison, d'un chemin de ronde de pavés et de béton
et en son centre, l'arbre-genèse.



samedi 07 mars_ les essais





samedi 22_ réglisse




mardi 18_ les pneus de mini gomme à la biennale de venise



www.minigomme.com/

mardi 11_ des détails techniques hyper techniques





samedi 8_ les suites

le porte-arbre


multiplication de l'arbre



jardin de pneus




lianes de ceiba _ porte-arbres


pneus mobilier_ alcôves végétales


tuteurs verts_ pneus mobilier_ tuteurs




jeudi 28_ les premières

le flamby termitière
on retourne et on démoule

gagner les hauteurs_ verticalité_ multiplier l'arbre_
l'arbre porte_
porte de sortie évasion vers les hauteurs


freiner l'expansion du végétal
relier les 2 murs_ gagner les hauteurs


l'arbre genèse du jardin





le site_





la petite histoire_

La Petite Roquette : la prison des enfants
(21-06-2006) - Soumis par Alix Ducret
"Afin de faciliter la rééducation des jeunes délinquants, on décide de les sortir des prisons pour adultes dans lesquelles ils étaient cantonnés. Le 6 novembre 1836, Louis-Philippe inaugure la prison pour mineurs de la Petite Roquette. Destiné aux enfants de huit à vingt ans, ce pénitencier repose sur un système d'isolement total : dès 1839, les espaces collectifs comme les réfectoires et les ateliers disparaissent et la cellule de cinq mètres carrés reste leur seul lieu de vie. Les délinquants ne travaillent que dans leur cellule ; ils sortent un par un et accompagnés d'un gardien pour éviter toute tentative de communication entre eux ; les deux heures d'école par jour se font sans aucun contact visuel, pas même avec l'instituteur. Condamnés à des peines de quatre à sept ans pour vagabondage, vol ou mendicité, peu nombreux sont ceux qui survivent (on constate des suicides chez des enfants de 12 ans). Malgré le vote de la loi de 1850 qui prévoit d'envoyer ces mineurs dans des colonies agricoles, la prison de la Petite Roquette, passant outre, persiste à appliquer l'isolement. Et il faudra l'intervention du député Jules Simon et celle de l'impératrice Eugénie pour dévoiler les conditions lamentables dans lesquelles vivent ces enfants. En 1865, l'établissement est enfin fermé."

"La Petite Roquette, restée en activité, connaîtra également sa part de changements. A la fin des années 1920, la prison pour femmes de Saint-Lazare venant de fermer, on transfère les jeunes détenues vers d’autres « foyers », et on enferme désormais les femmes à la Petite Roquette. Cette politique d’incarcération ne changera pas jusqu’à la fermeture, effective en 1974, la Petite Roquette sera une prison de femmes.

Pour conclure, il faut également noter une modification grave, provoquée par la loi de 1939, interdisant les exécutions capitales en public. Cette loi instituait une liste de prisons susceptibles d’accueillir la guillotine : la Petite Roquette était donc désignée pour l’exécution des femmes à Paris. La loi fut appliquée à deux reprises, le 6 février 1942, pour la mère infanticide Georgette Monneron, et le 30 juillet 1943, pour l’avorteuse clandestine Marie-louise Giraud."

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